• Musique classique

Festival Jean de La Fontaine : Fables en concert

La Fontaine aimait la musique ; il en jouait même et possédait un clavecin. Elle est présente dans son œuvre comme en font foi l’Épitre à Niert sur l’Opéra ou l’Hymne à la volupté de Psyché. On lui doit des textes de chansons et trois livrets d’opéras. Le premier (Daphné, 1674) était destiné à Lully mais pas davantage que Boileau, La Fontaine ne pouvait s’accorder avec l’humeur autoritaire du Florentin contre lequel il décocha des traits restés célèbres. Bien que Daphné n’ait jamais été mis en musique, La Fontaine se réconciliera néanmoins avec Lully, rédigeant les dédicaces au Roy de Roland et d’Amadis. A son élève Pascal Colasse, il procurera le livret d’Astrée et Céladon d’après l’Astrée d’Honoré d’Urfé (1692) — un fragment du livret, cette fois inachevé, de Galathée devant inspirer à M.-A. Charpentier un air sérieux paru en octobre 1689 dans Le Mercure Galant. Malgré sa plus grande signature, il retiendra cependant moins l’attention que le duo dicté à François Couperin par l’Épitaphe d’un paresseux et gravé par Ballard dans son Recueil d’airs sérieux et à boire de différents auteurs de décembre 1706. La musique, qui figurait, elle, sans nom d’auteur, a été attribuée au claveciniste d’après un manuscrit. Comme l’écrit Pierre Citron: “Cette musique légère, qui ne se nuance de mélancolie que sur le mot dormir, ne traduit-elle pas à la perfection l’art de La Fontaine ? Jean-Pierre Menuge (voix, flûtes), Céline Royez-Rollinger (violoncelle) et Hélène Diot

Informations pratiques

  • Activité : Intérieur

Horaires

  • Périodicité : Annuel

Tarifs

Tarif réduit adulte : 10 - 10 €

sous conditions

Tarif adulte : 12 €

Tarif réduit enfant : 7 €

12/25 ans

Gratuit

enfant de -12 ans accompagné d'un adulte

La Fontaine aimait la musique ; il en jouait même et possédait un clavecin. Elle est présente dans son œuvre comme en font foi l’Épitre à Niert sur l’Opéra ou l’Hymne à la volupté de Psyché. On lui doit des textes de chansons et trois livrets d’opéras. Le premier (Daphné, 1674) était destiné à Lully mais pas davantage que Boileau, La Fontaine ne pouvait s’accorder avec l’humeur autoritaire du Florentin contre lequel il décocha des traits restés célèbres. Bien que Daphné n’ait jamais été mis en musique, La Fontaine se réconciliera néanmoins avec Lully, rédigeant les dédicaces au Roy de Roland et d’Amadis. A son élève Pascal Colasse, il procurera le livret d’Astrée et Céladon d’après l’Astrée d’Honoré d’Urfé (1692) — un fragment du livret, cette fois inachevé, de Galathée devant inspirer à M.-A. Charpentier un air sérieux paru en octobre 1689 dans Le Mercure Galant. Malgré sa plus grande signature, il retiendra cependant moins l’attention que le duo dicté à François Couperin par l’Épitaphe d’un paresseux et gravé par Ballard dans son Recueil d’airs sérieux et à boire de différents auteurs de décembre 1706. La musique, qui figurait, elle, sans nom d’auteur, a été attribuée au claveciniste d’après un manuscrit. Comme l’écrit Pierre Citron: “Cette musique légère, qui ne se nuance de mélancolie que sur le mot dormir, ne traduit-elle pas à la perfection l’art de La Fontaine ? Jean-Pierre Menuge (voix, flûtes), Céline Royez-Rollinger (violoncelle) et Hélène Diot

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