Quand on veut faire médecine après le bac, ce qui est son cas, le latin peut en effet être un atout. Dans ce planning déjà bien chargé, elle trouve encore du temps à consacrer à sa mission "d’ambassadrice de la francophonie". "J’ai été "recrutée" en 2nde. On nous a présenté le rôle des ambassadeurs avec en plus une visite à l’Assemblée nationale où nous avons rencontré des parlementaires. J’ai fait ma lettre de motivation et j’ai rejoint un groupe de 18 autres jeunes ambassadeurs.»
Au sommet de la pyramide, il y a “l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie“ (APF), une structure internationale qui travaille activement à la promotion de la démocratie, de l'État de droit et des droits de la personne dans l'espace francophone. "La francophonie est mal connue, moi-même je ne savais pas tout ce que cela représentait avant de m’y impliquer. On y observe une grande diversité culturelle et en même temps une forte communauté de valeurs. Pour beaucoup de personnes à travers le monde, l’usage de la langue française est un marqueur important comme j’ai pu le constater dans nos échanges avec les jeunes d’un établissement libanais auquel nous sommes associés."
Parrainés par le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) les jeunes ambassadeurs vont vivre une année charnière avec l’ouverture prochaine de la Cité de la francophonie au château de Villers-Cotterêts. "Cette mission d’ambassadrice est valorisante sur un CV, mais c’est aussi très enrichissant. J’y ai notamment gagné en assurance quand il s’agit de prendre la parole en public."